Poser un parquet flottant chez soi : guide complet, conseils et bonnes pratiques

Vous venez d’acheter une maison ou un appartement et des travaux sont à prévoir ? Vous rénovez entièrement une pièce de vie ou une habitation ? Dans tous les cas, le sol est l’une des premières choses que l’on remarque en entrant dans un intérieur.
Si le parquet massif reste le grand classique, un autre revêtement de sol s’est imposé dans les intérieurs modernes : le parquet flottant.
Pourquoi choisir de poser un parquet flottant ?
Le parquet flottant séduit par :
- sa facilité de pose, sans colle ni clous grâce au système d’emboîtement ;
- son excellent rapport qualité/prix ;
- son choix très large d’essences et de finitions ;
- sa durée de vie élevée, comparable aux parquets massifs lorsqu’il est bien posé.
Dans ce guide, Tropical Woods répond à toutes les questions essentielles :
- Qu’est-ce qu’un parquet flottant et comment est-il fabriqué ?
- Quels sont ses avantages et ses limites ?
- Comment bien le poser et l’entretenir ?
- Quels critères pour choisir la bonne essence ?
- Quelle différence avec un sol stratifié ?
Découvrez dès maintenant notre sélection de parquets flottants
Origine du parquet flottant : une invention moderne devenue incontournable
La pose flottante apparaît en Suède dans les années 1970, lorsque le fabricant Perstorp lance un nouveau système d’assemblage rapide sans clous ni colle. Rebaptisé plus tard Pergo, le parquet flottant s’impose en Europe.
Aujourd’hui, plus de 500 millions de m² sont produits chaque année. Polyvalent, esthétique et pratique, il reste l’un des revêtements de sol les plus recherchés pour la rénovation ou l’aménagement d’intérieur.

De quoi est composé un parquet flottant ?
Contrairement au parquet massif, constitué d’un seul bloc de bois, le parquet flottant est un parquet contrecollé fabriqué à partir de plusieurs couches :
- La couche de parement : une couche de bois noble (Chêne, Frêne, Teck, Jatoba, etc.) d'au moins 2,5 mm.
- L’âme centrale : fibres de bois, deux-plis, tri-plis ou multi-plis assurant la solidité.
- La couche de contre-balancement : propre au tri-plis et au multi-plis, stabilise la lame et limite les déformations
Cette structure garantit une excellente stabilité et permet une pose simple par clipsage ou rainures-languettes.
Les avantages d’un parquet flottant
- Pose rapide : parfait en rénovation, se pose sur moquette, carrelage ou ancien parquet.
- Prix attractif : seule la couche supérieure est en bois noble, ce qui réduit le coût.
- Esthétique naturelle : le rendu imite le parquet massif, avec un choix presque infini d’essences et de couleurs.
- Entretien facile : un coup de balai, d’aspirateur ou de serpillière bien essorée suffit.
Envie d’aller plus loin ? Découvrez notre article : « Parquet flottant : ce qu’il faut faire et ne pas faire »
Les inconvénients à connaître avant la pose flottante
Aucun revêtement n’est parfait. Quelques précautions s’imposent :
- Évitez les premiers prix : faible épaisseur de bois noble = faible durée de vie et ponçage limité.
- Aucune pose sans sous-couche : elle garantit l’isolation phonique/thermique.
- Pas de pose dans les pièces très humides : salle de bain et buanderie fortement déconseillées en pose flottante.
- Attention aux pièces à fort trafic : préférez une essence dense et une couche d’usure épaisse.

Parquet flottant ou sol stratifié : quelle différence ?
Le stratifié n’est pas du parquet. Il s’agit d’un panneau composite recouvert d’une image imitation bois. Certains sont qualitatifs et répondent à des classes d'usage à moindre coût, mais leur durée de vie reste souvent limitée à 20 à 30 ans, et le rendu n'est pas aussi authentique que du parquet.
Un parquet flottant contrecollé, lui, contient du vrai bois en surface. Résultat : un sol chaleureux, durable et réparable.
Durée de vie moyenne :
- Stratifié : 20 à 30 ans
- Parquet flottant : jusqu’à 50 ans
Bien choisir son parquet flottant
1. Choisir la bonne pièce
Chambre, salon, couloir… tout est possible si la qualité suit. Dans les espaces très sollicités (entrée, couloir, pièce d’enfants), préférez une couche d’usure plus épaisse.
2. Choisir la bonne essence
Pour un style contemporain et lumineux : Chêne clair, Frêne, Hêtre.
Pour un intérieur plus contrasté et luxueux : Wengé, Ipé, Teck, Jatoba.
3. Choisir le bon sens de pose
- Perpendiculaire à la fenêtre : effet d’agrandissement visuel.
- Dans un couloir : lames dans la longueur pour prolonger l’espace.

Les 5 étapes pour poser un parquet flottant
- Débarrassez la pièce : mobilier, plinthes, portes.
- Posez la sous-couche (indispensable à la pose flottante).
- Laissez un joint de dilatation d'environ 8 mm entre les murs et les lames.
- Clipsez les lames rangée par rangée.
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Entretenir facilement son parquet flottant
- Balai ou aspirateur régulièrement
- Serpillière très essorée (jamais d’eau stagnante)
- Savon naturel ou nettoyant spécial parquet
- Une nouvelle couche de protection tous les 1 à 3 ans dans le cas de parquet finition huilée.
Rayures ?
Pour un parquet huilé, un ponçage léger avec grain fin, puis une finition suffisent souvent pour retrouver une surface impeccable.
Pour un parquet verni, le ponçage de toute la pièce est nécessaire avant l'application d'un nouveau verni. Une rénovation locale d'un verni contrastera l'ancien du nouveau.
Enlever ou remplacer une lame
En cas de lame trop abîmée, si la pose ne comporte absolument pas de colle, vous pourriez retirer les plinthes, déclipser les rangées et remplacer la lame.
Dans la situation où de la colle a été appliquée dans la rainure, il faudra découper proprement la lame abîmée et en installer une nouvelle du même gabarit.
D’où l’importance de conserver quelques lames supplémentaires.
Poser du parquet flottant dans une salle de bain ?
Fortement déconseillé. L’eau risque d’infiltrer les interstices et d’abîmer l’âme centrale du parquet. Pour une salle de bain, mieux vaut un parquet massif collé ou un bois exotique naturellement imputrescible.
Besoin de conseils ? Toutes les réponses dans notre article : Parquet et salle de bain : mode d’emploi
Erreurs à éviter absolument
- Choisir un parquet premier prix : faible durée de vie.
- Poser sans sous-couche : bruit, froid et déformation.
- Laisser de l’eau stagner : risque de gonflement et taches permanentes.
- Négliger la dilatation : sans espace périphérique, le parquet risque un soulèvement.
FAQ – Parquet flottant
Un parquet flottant peut-il être poncé ?
Oui, si la couche d’usure est suffisamment épaisse. Les parquets haut de gamme permettent plusieurs rénovations. Un ponçage consomme entre 0,5 et 1 mm de bois selon la nature du ponçage.
Peut-on le poser sur du carrelage ou de la moquette ?
Oui, c’est l’un de ses grands avantages. Une sous-couche restera toutefois nécessaire.
Combien de temps dure un parquet flottant ?
De 25 à 50 ans selon la qualité et l’entretien. Un stratifié, lui, dure rarement plus de 20 à 30 ans.
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